mais permis, vis-à-vis de moi, des
libertés indécentes. — Ah ! vous vous
obstinez à le nier !… Vous ne voulez
donc pas que je vous donne l’absolution
de vos fautes ? — Monsieur,
je suis venue vous la demander pour
celles que j’ai commises. — Eh bien,
détaillez-les-moi donc. — Mais je vous
les ai toutes déclarées hier, et je ne
sache pas en avoir fait d’autres depuis…
— Mais votre histoire avec le
curé ?… — Monsieur, vous l’offensez,
et moi aussi. Il est un respectable
prêtre, et je suis une honnête
fille. — Oui, qui se déguise en garçon
pour coucher chez un homme.
— Tous les prêtres, quoique des
hommes, ne sont pas tous des débauchés…
— Ah, ah ! une épigramme
que vous me lancez !…
C’est encore un péché de plus pour
lequel je vais vous donner une pénitence…
Or donc, puisque le curé
vous a recommandé le silence sur cet
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MA TANTE