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GENEVIEVE.


» prafe comme un marquis. — Oh ! mon bon monsieur, je vous remercie, mais je ne peux pas quitter ma tante sans sa permission.

» Comment ! mon petit ami, reprit affectueusement la belle dame, est-ce que vous craignez de n’être pas bien avec nous ? Soyez tranquille là-dessus. Je suis bonne, moi, et milord est généreux. — Je le crois bien, madame, mais je ne suis pas le maître. C’est ma tante qui décide tout. — Oh, goddeam ! je connaître pas la tante, et je demander pas son permission. La neveu i conviendre pour moi, et j’emmener pour lui. Fouetter cocher ». Et il me retint fortement par le bras sur la portière, pendant que le cocher poussa ses chevaux, qui nous emportaient vivement, et que je criais de toute ma force et me démenais pour m’échapper, au risque d’être écrasée en tombant sous les roues de la voiture.

Ma tante revenait justement alors du