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GENEVIEVE.


d’avoir pu nous envisager l’un et l’autre ; et son étonnement ne fut pas moindre, lorsque m’ayant regardée, il retrouva Fanchonnette sous cet habillement de paysanne ; il croyait se tromper, il me fixait avec des yeux incertains, comme voulant dire : « ce ne peut pas être elle », et il ne savait s’il devait me parler… De mon côté, l’embarras que sa vue me causait à l’instant où je l’attendais si peu, me donnait un air qui vraiment nous faisait ressembler à deux acteurs qui auraient oublié leurs rôles, ou qui auraient joué une scène de stupéfaction.

Je rompis le silence la première… « C’est moi-même, mon cher monsieur, lui dis-je, et vos yeux, quoique vous paraissiez douter de leur rapport, ne vous trompent pas. C’est votre Fanchonnette…

» Ma Fanchonnette ! s’écria-t-il en m’embrassant, ah ! je suis enchanté de vous revoir… Mais venez dans une chambre, nous déjeûnerons, et