» de vous chez moi : vous portez malheur
à toutes les maisons. Habillez-vous
bien vîte, et décampez. Comme je
suis charitable, voilà un écu que je
vous donne, pour vivre jusqu’à ce que
vous trouviez une place ; et tant pis
encore pour ceux chez qui vous entrerez,
car vous avez une vilaine destinée
aussi, vous !… et bien dangereuse !
Vous en avez brûlé un, vous
avez cassé le bras à un autre !… eh
mon dieu ! vous noyerez le premier
chez qui vous allez tomber… Quoique
ça, je vous donne st’ écu-là, parce
que vous avez été sage, entendez-vous…
car, si vous aviez écouté ce
vieux libertin-là, je vous aurais tordu
le cou… Allons, partez, vous achèverez
votre toilette dans la rue ; si vous
restiez ici plus long-temps, j’aurais
peur que la maison ne me tombe sur
la tête, ou qu’elle n’effondre sous mes
pieds ».
Et, sans me donner le temps de lui