dans son lit, parce qu’elle pourrait faire
encore un petit somme après l’avoir
pris, pour se remettre tout-à-fait. Elle
trouva que j’avais raison, resta au lit,
déjeûna, puis se rendormit de nouveau.
Pendant ce second ou troisième sommeil, le mari, qui était sorti de bonne heure pour aller encore s’informer des suites de l’incendie, revint et me dit que le malheur était entier et consommé ; que le pauvre boulanger ne s’était pas sauvé, comme il avait voulu l’espérer ; qu’on avait retrouvé dans les décombres de la maison, son corps tout grésillé et réduit à rien ; que tous ses effets, papiers et provisions, etc. étaient brûlés, et que le double de mon contrat, qui était resté entre ses mains, à lui tabellion, n’étant point signé du boulanger, je n’avais rien à prétendre sur le bien que le défunt pouvait avoir ailleurs…
« Et c’est bien dommage, ajouta-t-il, car il vous donnait tout à sa mort…