diable, chacun ne pouvant que gémir
sur le sort du malheureux boulanger, se
retira navré de douleur… Alors, ne
sachant plus que devenir moi-même, je
me jetai par terre, fondant en larmes,
et m’accusant presque d’être la cause de
la déplorable fin de ce brave homme,
par l’étoile mal-faisante qui me poursuivait
par-tout.
Enfin le tabellion chercha à me consoler, ou du moins à me faire prendre encore ce mal en patience ; et comme je n’avais plus ni ressource, ni abri, il m’engagea à aller passer le reste de la nuit chez lui, me disant qu’il verrait le lendemain s’il ne serait pas possible de tirer encore de cette terrible aventure quelque chose à mon avantage.
Je le suivis en le remerciant de l’intérêt qu’il paraissait prendre à moi. Il m’assura qu’il en prenait effectivement beaucoup. Qu’il le devait même, puisque j’étais presque la femme du pauvre boulanger, qui avait été l’un de ses