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MA TANTE




CHAPITRE XXVII.


Le coche est remis à flot et repart. Suite
des accordailles de ma tante avec le
boulanger. Son mariage est manqué.


Le jour était venu pendant ce récit de ma tante, et des chevaux qu’on avait empruntés à des voituriers qui passaient, ayant été mis sur les cordes du coche avec les nôtres, qui s’étaient reposés toute la nuit, l’eau même ayant un peu augmenté, on était parvenu à nous désengraver, et nous continuâmes notre route. Nous mangeâmes un morceau de nos petites provisions pour déjeûner et laisser reprendre haleine à ma bonne tante ; ensuite elle poursuivit son histoire.

J’apprêtai donc mon repas, et le soir, mon futur rentré avec le tabellion et deux amis pour témoins, nous nous