» en pointe, mais très à jeun exprès,
je ne veux pas vous jaser long-temps
non plus… Je suis content de vos
services et de votre conduite, et vous
faites bien l’affaire de ma maison…
Quoique je vous estime, je ne suis pas
amoureux de vous ; comme je crois
bien, et encore mieux, que vous n’avez
pas d’amour pour moi : mais je
suis brave, vous êtes honnête. Je
pense que j’ai besoin d’une femme. Je
me doute qu’un mari ne vous serait
pas de trop. Si l’affaire vous convient
comme à moi, c’est fini en un seul
mot. Au lieu de vous donner des gages
comme à la servante, je vous épouserai
et vous donnerai les clefs de tout,
comme à la maîtresse ».
Etourdie et flattée de cette proposition, et ne sachant comment lui témoigner ma reconnaissance : « Eh ! mon dieu, monsieur, lui dis-je, par où ai-je pu mériter de votre part… Encore des phrases ? reprit-il, en me