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MA TANTE




CHAPITRE XXIV.


Comment finit le voyage avec monsieur
Belle-Rose. Ma tante n’est plus
comédienne.


Nous fîmes de suite quinze lieues, sans nous arrêter que pour manger un morceau à la dînée. Le soir on s’arrêta un peu plus long-temps, puis on repartit, et l’on courut toute la nuit. Le lendemain, dans l’après-midi, nous arrivâmes dans un endroit où la diligence arrêtait, à quarante lieues à-peu-près de la ville d’où nous étions partis. On devait reprendre là une autre voiture pour conduire les voyageurs qui avaient affaire plus loin. Tout le monde descendit donc. Monsieur Belle-Rose me proposa d’aller faire un tour par la ville, pour nous dégourdir les jambes et gagner de l’appétit en attendant le souper, parce que la