» à présent pour lui donner une séance
avec cet habit-là ? — Eh ! simple que
tu es, souviens-toi donc, comme tu
me l’as dit tout-à-l’heure, que ce n’est
pas avec tes habits qu’il te tire, et
sous tes vêtemens de garçon tu as
toujours ton joli corps de fille… Crois-moi,
viens-y ; deux heures sont bientôt
passées, et ces deux louis-là de plus
nous serviront bien : d’ailleurs c’est
même un acte de dévotion que tu dois
à ta patronne, dont le tableau, vois-tu,
ne serait pas achevé sans cette séance-là.
Surement elle nous récompensera
de ça par sa protection pendant notre
voyage. — Si vous le croyez, ma tante,
allons donc chez le peintre… Mais
vraiment il me semble à présent que
je serai plus honteuse pour déboutonner
des culottes, que pour laisser
tomber une jupe. — Bon, bon !…
enfance que tout ça ! tu verras que l’un
n’est pas plus difficile que l’autre.
Dépêchons-nous : voilà dix heures qui
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GENEVIEVE.