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MA TANTE


» sainte Geneviève, qui est ma patronne, à moi… Un autre en Madeleine pécheresse ; un autre en Madeleine pénitente ; un autre en… un autre en… enfin ce qu’il voudrait… il y a tant de saintes à choisir !… Et si tu pouvais être employée comme ça seulement la valeur d’une semaine par mois, ces séances-là nous rendraient plus qu’une boutique de marchande de modes… et sans risquer de mise de fonds, encore, ce qui est bien essentiel !… Allons toujours chez ce premier-là ; c’est une bonne idée qui m’est venue, et nous verrons peut-être à la réaliser ».

Nous allions partir, quand ma tante reçut deux lettres ; nous nous arrêtâmes pour les lire. La première était anonyme et contenait un avis important, qui nous était donné, disait-on, par un homme qui nous voulait du bien à toutes deux. Il nous prévenait que le