mesure de la cousine ; mais que, si
elle trouvait à critiquer sur la couture,
elle s’en prît à l’ouvrière, et elle m’avait
fait descendre.
Nous ne vîmes pas plutôt cette bambine éclopée et contre-faite, qui se démenait dans cette robe en jurant et grimaçant devant un miroir, que je dis tout bas à ma tante : « Ah, ciel ! c’est une bossue !… Ça me rappelle le vôtre, et voilà une histoire qui tournera mal encore contre moi » !…
Sitôt qu’elle nous aperçut, elle nous cria avec une voix aussi désagréable que sa taille : « Ah ! c’est donc vous, belles ouvrières manquées, qui travaillez dans ce goût-là, et qui gâtez les étoffes qu’on a la duperie de vous confier » ?
« Qu’y trouvez-vous donc à redire, madame ?… lui répondit ma tante, avec un flegme philosophique qui m’étonna de sa part, la connaissant très-vive. Ma nièce n’a rien taillé ; elle