battis de toutes mes forces et me mis
à crier au voleur ! à l’assassin !… A
ces cris, ma tante postiche, qui ne
valait pas mieux que cet autre cousin-là,
sortit aussi de dessous le même
rideau.
Je crus que sa présence en imposerait à l’effronté qui m’outrageait, et qu’elle allait le mettre à la porte ; mais je fus interdite et anéantie lorsque je l’entendis, au contraire, me dire que j’étais une petite mal-honnête, une idiote indigne de ses bontés… qu’il ne me convenait pas de me refuser à l’honneur que ce galant homme voulait me faire ; et que, si je voulais parvenir à un bien-être, je devais bénir cette occasion, puisque ce généreux protecteur me faisait déjà présent de dix louis d’or pour commencer ma fortune, qui ne tarderait pas à aller grand train, pour peu que je fusse raisonnable et complaisante… car c’était toujours là le point capital, selon eux…