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GENEVIEVE.


me donnait la demoiselle Brigitte, qu’elle s’efforçait, je crois, de me pousser à bout. Quelquefois elle papillotait une perruque et la frisait devant moi, puis me faisait refaire après elle, et alors, pour ne pas se fatiguer la langue à me reprendre quand je ne faisais pas à son goût, ce qui était presque toujours, elle me tapait de grands coups de peigne et me meurtrissait et me piquait tous les doigts. D’autre fois elle me crêpait moi-même et me retapait devant une glace, et quand je m’endormais de fatigue et d’ennui, elle me réveillait en me tignonnant et me tirant les cheveux à outrance, ou en m’appliquant des soufflets, et me cognant le nez avec son bâton de pommade ; de sorte que toutes les heures de mes leçons étaient autant de momens de douleur et de supplice pour moi.

A force pourtant de bonne volonté et d’application de ma part, tant pour pouvoir me rendre utile à madame, que