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GENEVIEVE.




CHAPITRE XVIII.


Suite des aventures de ma tante. Elle
apprend la coiffure, ensuite la cuisine.
Beaux succès de ces deux apprentissages.


La prison de ma tante m’avait fait pleurer. Elle s’en aperçut, et me dit : « Tu es sensible, mon enfant, c’est preuve d’un bon cœur !… Hélas ! si tous ceux qui font du mal aux autres, avaient versé des larmes eux-mêmes dans leur jeunesse au récit des malheurs de leurs semblables, ils n’en auraient pas tant fait répandre après… Mais pour te distraire un peu à présent, nous allons souper ; et comme il faut que tu veilles une partie de la nuit pour avancer ton ouvrage, je te raconterai encore quelque chose ».