ça dans ce temps-là. « Pourquoi tant
vous défendre avec moi ?… pourquoi
me refuser des preuves d’un retour
de tendresse de votre part, que
je mérite si bien par l’excès de la
mienne ? me regarderiez-vous comme
un trompeur ? Ah ! cette pensée m’afflige
au point que je vous signerais
une promesse de mariage tout-à-l’heure,
et une donation de tout mon
bien et de toutes mes espérances, si
je ne craignais de pouvoir penser après,
que vous auriez cédée plutôt à l’intérêt
qu’à l’amour que j’avais osé me flatter
de vous inspirer… et cette idée cruelle
empoisonnant mon bonheur, me rendrait
malheureux par la suite » !
« Eh mais, monsieur, vous auriez tort de penser cela, lui dis-je. » Soit que je parlasse de bonne foi et que je fusse persuadée de ce qu’il me disait, soit que, fatiguée moi-même de lutter contre lui, l’instant marqué pour ma faiblesse fût arrivé… « J’ai vraiment