même dans un autre quartier, pour
qu’on ne vous connaisse pas. Pendant
ce temps-là, moi, je vais achever
mon fricot, et Suzon apprêtera le
couvert ; ça fait que quand vous reviendrez,
nous n’aurons plus qu’à
nous mettre à table ».
Cet arrangement ne faisait pas le compte de monsieur de Lafleur, mais il connaissait ma bonne tante pour être entêtée, et il n’y avait pas à répliquer. Il reprit donc l’écu dans ma main, qu’il serra et baisa, en nous disant :
« Eh bien, mesdames, pour ne pas perdre deux minutes du plaisir que vous me permettez d’avoir en votre aimable société, je vais, au risque que cela soit rapporté à monsieur l’abbé, aller tout bonnement au cabaret qui est en face », et il descendit.
Dès qu’il fut dehors : « Il avait bien envie de rester seul avec toi, Suzon ! me dit ma tante, mais méfie-t’en