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et nettoyée étant enfant, comme une bonne sœur aînée qui aurait été chargée de cette besogne. Quand je fus plus grandelette, elle jouait avec moi comme aurait aimé à le faire un petit frère espiègle. Lorsque je commençai à être raisonnable, elle me faisait des confidences comme m’en aurait fait une cousine attachée. Dans ses belles humeurs, elle me caressait comme une tante qui aurait été jalouse de ma mère ; dans ses mauvaises, elle me brusquait comme un oncle qui aurait été en procès avec mon père… Et sur ses vieux jours, la pauvre et chère bonne femme me sermo-