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sur la mienne, doit nécessairement être connue avant moi.

Je parle de cette tante exclusivement, parce que de tous les parens que j’ai eus (apparemment comme tout le monde) je n’ai jamais connu qu’elle, qui seule m’a tenu lieu de toute une famille.

Elle m’a enseigné à lire, à écrire… et mon catéchisme, comme aurait pu faire un père habile. Elle m’a appris le tricot, la couture, le blanchissage, le repassage, le ressemelage et la cuisine, comme la mère la plus experte dans tous ces utiles talens. Elle m’a promenée, soignée