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quence. Blottsberg, la verge levée d’un coup, étendit ses bras de chaque côté de la voiture comme s’il voulait éteindre une forme proportionnée à son phallus, puis il se débonda… Le sperme jaillit en abondance.

— Diable, dit Louise, vous êtes sensible !

— C’est vous qui m’excitez, dit piteusement le banquier.

Elle rit.

— Ne riez pas de moi, reprit l’homme, d’un air affligé.

— Je ne me moque point, mais vous me faites là une déclaration plaisante.

Il dit encore :

— Laissez-moi vous faire ce que l’on nomme minette. Là ! placez-vous bien, les jambes allongées. Levez votre jupe. Malgré mon âge, je vais pourtant jouir encore tout de suite.

— J’y consens, dit-elle.

Il se plaça entre les cuisses de Louise, lui saisit les fesses, les souleva juste assez pour bien mettre en vedette la fente féminine et colla dessus ses lèvres ardentes. Elle laissa faire, regrettant de n’avoir pas demandé auparavant les conditions financières de cette entreprise amoureuse. Elle regardait aussi la tête crépue du banquier penchée sur son ventre et elle avait envie de s’esclaffer. Mais soudain…

Ah ! soudain, comme si on avait touché en elle un ressort secret, elle sentit un frisson inconnu naître et s’étendre. Cela l’envahissait toute et se traînait avec une douceur exquise au long de ses nerfs irrités. Ce fut bientôt délicieux, puis mieux encore, et enfin elle se sentit amenée lentement au paroxysme de la joie. La langue enfoncée dans son sexe, les lèvres caressant le clitoris érigé et les doigts maniant avec délicatesse les fesses et l’anus, Blottsberg faisait jouir Louise de Bescé et ce fut pour elle