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à mes galanteries ? Voilà ce que je vous propose : vous vous mettrez sur un lit nue et je vous embrasserai là.

Il désignait le bas-ventre.

— Pendant ce temps, une autre femme habituée à cela me fera jouir comme je lui ai appris.

Curieuse, Louise demanda :

— Quel est ce procédé ?

— On me frotte le bout de la verge avec un morceau de velours et on me pince les bourses humectées d’alcool. Cet alcool fait comme une brûlure et me procure une joie infinie.

Comme Louise ne désapprouvait pas, il ajouta :

— J’ai encore inventé une autre méthode. Je me fais encapuchonner le gland avec de l’ouate thermogène. Cela dégage vite une sensation de chaleur insupportable. Alors on passe les lèvres sur les parties irritées. Cette sensation est exquise. C’est un mélange de glace et de torréfaction qui me vide les moelles.

La jeune fille demanda avec tranquillité :

— Cela doit vous coûter très cher, des plaisirs de ce genre ?

— Oh ! oui ! pleura-t-il. D’autant qu’on me fait chanter après. Ah ! je suis bien malheureux !

Louise regarda le gros homme dépenaillé, huit cents fois millionnaire, et qui pleurnichait en exposant ses misères sexuelles. Son énorme verge, que l’excitation ne tenait plus, s’affaissait sur son pantalon, mais sans cesser d’être rébarbative. Comme il fallait maintenant parler d’argent, la jeune fille pensa qu’il était utile, en ce moment, de remettre son partenaire… en forme. Elle allongea une dextre élégante vers le membre colossal et le titilla du pouce, puis de l’index. Elle savait où gisent les points nerveux. Son office fut suivi d’une splendide consé-