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Elle resta tout à fait éberluée, avec cet organe de caoutchouc dans la main. L’homme s’était remis en posture.

— Prenez-moi, mademoiselle, vite !… vite !…

Louise n’aurait voulu, pour une fortune, se trouver ailleurs. Elle se plaça derrière le jeune homme et tenta d’introduire le phallus de fantaisie dans l’anus qui lui était offert.

— Plus fort ! se plaignit l’autre.

Brutale, elle inséra l’objet et se mit à le remuer frénétiquement. Alors, elle vit que dans tous leurs vices les hommes se ressemblaient. Le râle de volupté déjà entendu chez tous se manifesta, et la virilité du personnage, jusque-là molle et pendante, s’affermit violemment. Il dit :

— Relevez votre jupe, maintenant !

— Mais non ! repartit Louise, je ne veux pas de votre mécanique…

— Je n’espère pas vous l’introduire non plus, ne craignez rien.

Il s’étendit sur le dos, au milieu de la pièce.

— Relevez votre jupe, baissez votre pantalon. Bon ! Accroupissez-vous, que j’aie la bouche en contact.

Elle le fit, dans une curiosité toujours renaissante.

L’homme se mit à se masturber seul. Sa bouche cherchait seulement l’anus de Louise pour se poser dessus ardemment.

Il éjacula enfin, puis resta comme foudroyé à terre. Louise s’assit pour attendre qu’il revînt de cette pâmoison. Quand il reprit connaissance, son premier mot fut :

— Je vous garde. On le fera tous les jours, dites ?