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— C’est très bien. Êtes-vous à l’aise ? Vous devez me comprendre, maintenant ?

Elle était assise à le toucher, plus basse que lui et craignit qu’on ne lui demandât de faire sexe avec sa bouche. Mais ce ne fut point cela. Monsieur Khoku tira de son pantalon une verge cordée de veines bleues et circoncise. Le bout en était d’un rouge sombre et le gland comme laqué. Pour la première fois, la jeune fille vit de près cet objet, dont elle avait subi deux étranges contacts, mais sans examen préalable…

— Tenez, petite, placez cela entre vos deux seins. Là ! pesez sur eux de l’extérieur, de façon à ménager le passage, et maintenant, vous allez me faire jouir. Vous ne connaissiez pas cela ?

— Non ! dit-elle avec un demi-sourire, tant cet acte lui semblait comique, compliqué et incapable de procurer aucune satisfaction.

Elle ne savait pas faire le mouvement lent qui aggrave les contacts de la verge mâle, près du frein qui sert de base au gland. Mais l’homme l’aida ; il était d’une bonne humeur charmante et bientôt tout s’accomplit selon ses vœux.

Au dixième passage des seins au ras du filet de ce sexe turgide, visiblement parvenu au maximum d’excitation, l’homme se renversa dans son fauteuil avec un grondement. Il avait la bouche tordue, ses mains s’ouvraient, puis se refermaient convulsivement.

— Continue ! dit-il, avec une sorte d’aboiement.

Au sommet du sexe, sortant du méat dilaté, une goutte blanche parut. Elle coula lentement au long du membre, mais une autre plus grosse jaillit, puis une troisième, qui sauta sur le menton de Louise, puis cinq ou six, pressées, jaillissant comme sous l’effort de l’organe qu’une détente agitait. Une goutte de ce sperme vint s’écraser sur la lèvre de la jeune fille, qui perçut une odeur forte, marine et amère. Enfin les dernières, sans force,