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— C’est donc si agréable, cette affaire-là ?

La juive rit encore avec un air sournois.

— Cela m’énerve, Louise, mais il y tient.

— J’aurais pourtant cru qu’il y était indifférent et que vous aimiez cela. Sa figure n’a pas changé, mais la vôtre…

— Il sait se dominer, mais il n’aime que cette comédie et telle que vous l’avez vue. Le reste, il l’accepte seulement à l’occasion.

— Il vous aime, Julia ?

Elle haussa les épaules.

— Il aime qu’une femme du monde, aussi puissante que lui et aussi indépendante, fasse des choses de basse prostituée. Cela l’excite.

— Mais, si cela vous énerve vraiment, pourquoi donc y consentez-vous ? Sans passion cela ne rime à rien.

La duchesse regarda Louise avec attention. Elle hésitait à parler. Enfin, elle dit, en haussant les épaules :

— Bah ! Il faudra tout de même que vous finissiez par voir tout ce qui se fait. Je puis bien vous le dire.

— Dites donc, Julia.

— Eh bien ! si je fais ces petites choses à votre frère, malgré qu’elles irritent mes nerfs sans me satisfaire, puisque j’en reste là, c’est d’abord parce qu’il m’a surprise un jour avec Simonin…

— Le garde ?

— Lui-même ! Alors j’ai craint qu’il dise cela à votre père, et je suis allée le trouver. Il m’a mis en main… son… enfin ce que vous m’avez vue lui caresser et, depuis lors, je suis contrainte à