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De Laize voyait admirablement l’anus un peu dilaté, dans l’effort fait par la jeune fille qui voulait pisser. C’était une petite chose rose et bouillonnée, entre les fesses glacées et fortes.

Sous les cuisses, la chair tassée dessinait ces plis délicats que les Grecs ont donné à la Vénus accroupie. Le sexe s’ouvrait légèrement par l’écartement des jambes et cela faisait une ligne coralline autour de laquelle un pelage très fin, pareil à une ombre de crêpe, dessinait un petit triangle limité par les plis des aines et du ventre. Car la jeune fille, penchée en avant, ne voulait rien perdre du spectacle, et sa face moqueuse avait une expression ingénue et intéressée à la fois. Cette opération lui était vraisemblablement demandée pour la première fois.

Elle s’efforça. On voyait, sous le léger effort, son dos osciller et la chair se gonfler au périnée. Enfin elle dit un mot à son compagnon, qui ouvrit une bouche énorme. Ses yeux luisaient et les transes de la volupté le saisissaient déjà.

Et Louise pissa. Le premier jet frôla l’oreille droite de l’homme, mais la jeune fille rectifia le tir. D’un décalage de la croupe, elle trouva la bonne posture et de Laize vit alors le filet blond, giclant du sommet du sexe féminin, dessiner une courbe parfaite et venir s’engloutir dans la bouche grande ouverte. Et l’homme avalait cela à mesure, de sorte que le débit restait exactement proportionné à l’absorption.

En même temps, de la verge du buveur, la liqueur séminale jaillit, avec une force qui témoignait de la violence du désir enfin satisfait. Depuis qu’il voulait cela, une sorte de compression ou de jouissance différée s’était amassée dans ses organes. Et l’aboutissement venu enfin, la joie réalisée selon le vœu, libérait le plaisir avec une vigueur magnifique. Le plus curieux, pour de Laize, fut de voir le jet spermatique se briser exactement sur la rose anale de Louise.