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supplice de la question. Toujours, à mesure qu’il voulait deviner ce qui se préparait à côté, la réponse était différée. Il s’agaçait, tandis que son propre sexe gonflé le gênait presque et réclamait, malgré la saignée pédérastique pratiquée par l’Anglais tout à l’heure, une nouvelle libération de ses canaux engorgés.

Ayant allongé la pelisse, l’homme s’assit dessus. À ce moment, Louise lui fit une remarque ou une objection. Mais il passa outre. Il était tout congestionné et à l’idée seule de ce qu’il allait faire ou subir, sa verge retrouvait déjà rigidité et couleurs.

— Le dénouement approche… se dit de Laize.

L’inconnu, assis à terre ou plutôt sur la pelisse, fit des recommandations à Louise, qui les écouta avec un air d’ironie. Elle dit encore une chose qui, elle, enthousiasma son compagnon, comme si on lui eût révélé un grave mystère. Alors il s’étendit sur le dos. Il était de trois quarts par rapport à la glace qui rapportait tout à de Laize et… Louise s’approcha, s’assit près de la figure de l’homme, en une position qui ne pouvait vraiment pas être celle de la cunnilingie, et le médecin comprit enfin d’un coup. Son cœur allégé se mit alors à battre.

En effet, sitôt Louise placée, le périnée au ras du menton de l’homme, celui-ci ouvrit la bouche toute grande et sa virilité ardente se mit à battre comme sous l’impression d’un désir qui n’a plus qu’un pas à faire vers la jouissance. L’homme se faisait pisser dans la bouche…

La posture était parfaite, mais Louise, souriante, dit encore quelque chose. Le personnage trouva cela juste. Elle alla donc chercher les serviettes qui attendaient sur la table le moment où le couple voudrait souper et les plaça, l’une à terre devant le front de l’individu couché, l’autre sous sa tête, en contact avec la pelisse. Puis elle reprit sa position.