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et une simplicité si totale que la jeune fille, qui contemplait tout cela, n’eut pas sur-le-champ l’idée d’un acte spécifiquement impudique. Elle admirait, saisie d’un étonnement croissant, inconsciemment heureuse aussi, de contempler l’amour et le plus pervers, accompli, comme en pleine rue, sans souci et sans rougeur, sans « amour » même, comme une fonction naturelle.

Mais à ce moment-là, jambes écartées et croupe haute, la paysanne s’offrait de nouveau. Sur ses fesses, la virilité, redevenue massive et écarlate, se dressait comme une arme menaçante. Se tenant d’une main au mur, et l’autre main passée entre les jambes, elle saisit le sexe pour l’introduire. Il y eut des erreurs et des échecs, puis l’organe pénétra dans la vulve et le couple s’agita.

De grands frissons passaient sur les cuisses nues et les fesses rigides de la femme possédée. L’homme allait lentement, d’une sorte de va-et-vient, et il s’appuyait aux hanches débordantes comme un noyé à une épave. Un ronronnement très doux s’élevait du couple en action. De brèves saccades, par moments, agitaient le corps penché, dont les mains crispées égratignaient le mur.

Le mouvement s’accéléra. Prise comme une bête, la femme dirigeait encore le mâle qui la saillait. Elle tremblait comme un arbre agité. Soudain elle dit quelque chose, et Louise vit une des mains du mâle quitter la hanche, s’insinuer entre les globes charnus et glisser un doigt agité dans l’orifice supérieur…

Alors la femme eut un grand cri de jouissance et poussa des appels frénétiques :

— Vite… vite… vite !…

Lui tenta d’enfoncer plus profondément son sexe dans le corps grand ouvert. Ils s’arrêtèrent un instant, puis la jouisseuse plia les jarrets, s’abattit sur les genoux et roula enfin sur le dos.