Page:Dorat - Les Baisers, 1770.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

Crois, lui dis-je, Thaïs l’ordonne ;
Avec toi croîtra mon amour :
Puissent tes feuilles quelque jour
Se voir tresser pour sa couronne !
Oui ; qu’elle t’envie à son tour,
Que ta verdure s’épaississe ;
Et que ta tige s’arrondisse,
Pour l’ombrager à son retour ?