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Sur ton sein ému se déploie
L’incarnat de la volupté ;
Tels quelquefois, après l’orage,
On voit, en monceaux parfumés,
La rose et le lis parsemés,
Joncher les gazons du bocage.
Ta bouche qu’amour sut armer
De la grace la plus touchante,
Plus fraîche que l’aube naissante,
Semble s’ouvrir pour me nommer ;
Et tes bras, dont la nonchalance
Se développe mollement,
Quelquefois avec négligence
Sont étendus vers ton amant.
Mais cependant sur l’hémisphére
Vénus fait luire son flambeau :
Chaque degré de la lumière
Me révèle un charme nouveau :
Sur tous les trésors que tu laisses
En proie à mon avidité,