Page:Dorat - Les Baisers, 1770.djvu/112

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ah ! Fuyez, fuyez loin de nous ;
N’approchez point de ma maîtresse :
Dans ses bras quand Thaïs me presse,
Et, par les transports les plus doux,
Me communique son ivresse ;
Thaïs est plus chaste que vous.
Ce zèle, où votre cœur se livre,
N’est que le masque du moment ;
Ce que vous fuyez dans un livre,
Vous le cherchez dans un amant.