qu’elle est venue doter des bienfaits de la civilisation une race brave et forte ; c’est ici que, sans violer les temples ni insulter à la religion des vaincus, elle a planté la croix libératrice.
Et cette œuvre, l’armée l’a poursuivie au prix de mille fatigues, de mille privations et au prix de son sang, quarante ans, sans défaillance.
Consentirait-elle à faire une œuvre contraire dans son propre pays ?
Consentirait-elle à l’asservir au honteux esclavage maçonnique ?
Consentirait-elle à mettre en péril la mission de la patrie ?
Oublierait-elle ses devoirs ; s’abaisserait-elle à violer, au prix de son honneur, les temples et à briser la croix que tant d’années la France entoura de son dévouement et de son respect, la croix de saint Louis, la croix de Jeanne d’Arc ?
Non ; elle ne le fera pas.
Je ne puis croire, qu’à l’avenir, de tous ceux, mieux avertis, qui seront invités à commander ou à commettre des actes défendus, il s’en trouve un seul qui ne réponde pas, comme les condamnés de Saint-Servan et de Lille : Je ne peux pas.
Et alors, qu’arrivera-t-il ?
Alors les pouvoirs publics reconnaîtront leur erreur ; ils s’amenderont et sortiront du gâchis où, de leur propre aveu, leurs fautes les ont plongés.