exécutés aux frais du Club alpin, disent les guides (travaux consistant en crampons et câbles de fer scellés aux corniches), l’escalade a été effectuée chaque saison, plusieurs fois et toujours sans accidents.
… Des tunnels, des ravins, des sapins, des ravins, des tunnels et des sapins, des viaducs, des remblais, des éperons de rocs nus, déchiquetés, d’un jaune soufreux…
À coups de flo, flo, flo poussifs, la locomotive essaye de passer sur tout ça, gagne le col de la Croix-Haute, point de contact des trois départements de l’Isère, des Hautes-Alpes el de la Drôme, s’époumone encore un instant en des plis calcaires, léprosés de maisons basses aux vieux toits couverts de chaume gazonné, et vient s’arrêter, pour reprendre haleine, à Luz : sapins, ravins, prairies, rocs nus, etc. (voir plus haut).
La vallée de Luz tient le centre de ce bizarre et chaotique massif du Devoluy.
Devoluy du mot devolutum — synonyme d’écroulement, « entassements de monts en désordre, de ruines et d’avalanches…) ».
On raconte que l’Obiou et le Ferrand, « ces deux colosses dont les tours empilées projettent leur ombre sur le Drac », étaient ennemis. Long-temps ils luttèrent pierres contre pierres. À la fin, le Ferrand fut vaincu. Ses débris, couvrant le sol, formèrent le « Clapier ».