La tour du Treuil.plus saint, celui-là seul qui pourra soutenir cette
épreuve aura droit à m’appeler sa femme. »
Plusieurs essayèrent d’accomplir cette terrible condition ; tous succombèrent.
Un jour trois nouveaux chevaliers
vinrent tenter la même entreprise. C’étaient
les trois enfants d’une famille puissante,
tous trois jeunes, beaux, braves ; ils
attiraient tous les regards, et tous les
vœux de la foule les suivaient. L’un après
l’autre ils essayèrent d’escalader la pierre
fatale. Le premier n’était pas à moitié
chemin que son cheval fit un faux pas et
le précipita ; le second échoua un peu
plus haut ; le troisième s’avança
Allevard. — La cascade du Parc,avec plus de précaution, et
déjà il avait surmonté les
principaux obstacles, déjà il
approchait du but, quand tout
à coup une plante humide le
fit glisser, et il roula jusqu’au
fond du gouffre. Le peuple
poussa un cri de douleur à la
vue de ce cruel spectacle, et
la jeune fille elle-même se
sentit émue. Mais bientôt elle
reprit sa superbe indifférence
et regarda sans un seul
battement de cœur tomber tous
ceux que l’aspect de la
montagne sanglante n’avait pu
effrayer.
Un matin, le son du cor annonça l’arrivée d’un étranger. Un chevalier entre dans le château ; il porte une armure