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MODÈLE



Ton torse sur lequel nul voile ne s’agrafe,
Par les contours exquis d’un modelé divin,
Pour l’animal qui dort chez l’homme, écrit en vain
Le poème du Beau, sans faute d’orthographe.

Dans une pure étude avançant pas à pas,
Ne goûtant que la fleur des extases candides,
Je peins ton sein de neige et tes hanches splendides,
Je t’admire, nue, et tu ne me troubles pas.