À vingt ans, un trouble nouveau
Sous le nom d’amoureuses flammes,
M’a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m’ont pas trouvé beau.
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Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde ;
Priez pour le pauvre Gaspard.
Verlaine ne parlait plus ; maintenant il
dormait et comme une obsession, me
revenait l’air que, sur de naïves paroles,
chante la reine d’Angleterre dans le
Songe d’une nuit d’été, musique d’Ambroise
Thomas ; quand elle aperçoit
Shakespeare en état d’ivresse : « le voir
ainsi, mon âme en est brisée ! »
Durant l’année 1891, tous les dimanches soirs, dans la salle des spectacles, se tenait une goguette sous la présidence de Jules Jouy et, vétéran ou débutant, amateur ou professionnel, qui voulait pouvait se faire entendre. Un soir,