Page:Donnay - Autour du Chat Noir, 1926.djvu/158

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais l’on peut bien compter sur moi : je suis l’Oseille !
Je suis forte malgré mes airs exténués…

(Voix goguenarde dans la coulisse.)

Ah ! vous êtes l’Oseille ? eh bien ! continuez.

(Exit l’Oseille, tandis que le violon pleure toujours son leit-motive.)


Et elle continue ! Et Voltaire se lance sur ses traces, car elle a beau être la dernière des dindes, elle a des jambes joyeuses et des cuisses recommandables : de là sa force.

— Que fais-tu là ? lui demande son compagnon étonné et scandalisé un peu.

Mais Voltaire répond, en chantant :

Je suis l’Oseille ! Je suis l’Osei-eil-le.