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Toujours l’invariable effet
Qui suit l’invariable cause.
Redire ce qu’a dit chacun,
Ressusciter les choses mortes,
Pour entendre à toutes les portes
L’éternel : « Il y a quelqu’un ! »
S’accouder à toutes les tables
Devant des flacons trépassés ;
Trouver tous les isthmes percés
Par de vieux messieurs respectables.
Ou bien aimer telles beautés ;
Mais les brunes combien féroces !
Et les blondes aussi, très rosses,
Des deux côtés, des qualités.
Puis nous autres pinceurs de lyres
Nou ne venons qu’après l’amant
Qui casque, et nous sommes vraiment
Ramasseurs de bouts de sourires.
Alors c’est vexant de nous voir,
Chanteurs des femmes imprégnées
D’iris, tomber aux araignées
Du soir, sur le trottoir, espoir !