ai fait passer le con de ma mère et de ma
sœur. C’est encore là un moyen de séduction
des frères ; ils font lire à leurs sœurs,
elles s’échauffent, on ne les soupçonne
pas, ils sont seuls ; le frère use d’un peu
e violence, et voilà l’amour fraternel en
possession de tout. À la vérité, il est
rare que les frères, surtout lorsqu’ils sont
abbés, déchargent dedans, ils jurent de
moucher la chandelle, et ils le font ;
mais quand ils manquent leur coup, et
que la sœur est grosse, ils se mettent en
campagne pour lui chercher un amant,
ils la marient mal, très mal, toujours
avec un sot ; le frère lui fait faire un
avantage à la sœur dans le contrat de
mariage, et le cher beau-frère a la vache
et le veau.
Il serait juste que messeigneurs les députés prissent cet exposé en considération, il est très facile de réformer ces abus, en accordant aux Français deux points très essentiels : le premier, d’épouser leurs sœurs quand il leur plairait ; le second, de répudier leurs femmes à volonté. Cela existe chez d’autres nations, pourquoi le refuser à un peuple, si ce n’est pour le rendre criminel. D’un seul mot, on peut anéantir l’inceste, l’adultère et le cocuage.