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l’enculer ? Eh bien ! elle commence par recevoir le petit écu, puis elle ne veut plus que branler la pine, à moins qu’elle n’aie à faire à un fouteur qui la menace de la canne pour faire tenir le marché.

Quand elle sent qu’elle est avec un provincial un peu déniaisé, elle suppose qu’elle a du mal. « Mon bon ami, dit-elle d’un air virginal, tu as l’air d’un bon garçon, il serait dommage de te gâter ; tu me baiseras si tu veux ; mais je te préviens que j’ai du mal. — Eh, bougresse ! pourquoi ne l’as-tu pas dit avant de recevoir mon argent ? — Mais tu vois bien qu’il faut que je vive, allons, baise, baise, je m’en fout, mais je n’aurai point ton mal sur ma conscience, souviens-toi que je t’ai prévenu. »

Autre ruse, quand la putain a reçu l’argent pour foutre ou branler, elle demande de l’argent pour se mettre toute nue, ou pour donner le plaisir de Marseille, c’est-à-dire mettre le doigt dans le cul ; elle importune le ribaud, tout en le branlant, elle le distrait par ses propos, elle donne mal le coup de poignet, et si ce n’est pas un homme ferme qui ne se laisse point gagner, et qui lui dise, branle, branle, ou bien