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puce, en régénérant sa constitution délabrée.

Femmes ! femmes ! vous n’y êtes pas, je l’espère.

Nos députés savent que c’est une grande qualité pour un législateur que de se branler le vit. C’était là le grand secret de Lycurgue. S’il eut passé son temps à patiner un cul féminin, à arroser une motte, il aurait vraiment fait de belles lois.

Branlez-vous, messieurs, branlez-vous trois fois par jour, plutôt que de venir tous les dimanches à Paris trouver les Garces du Palais-Royal, dont le vagin meurtrier vous donnerait, pour un quart-d’heure de plaisir, une semaine d’inquiétude. Dites-moi, peut-on travailler quand, de demi-heure en demi-heure, on est forcé de regarder à son vit s’il ne coule point, ou à son prépuce s’il ne se garnit pas de chancres.

N’allez pas aussi vous frotter à ces belles dames de Versailles, elles vous feront voir une gorge d’albâtre, elles découvriront une jambe divine, elles vous agaceront, vous passeront même, en plaisantant, la main sur la cuisse ; mais ce sera tout, en vous parlant en faveur du système aristocratique, ou des