fer, j’vois d’avance mam’ Lefèvre, ça va en faire un galimatias ! … Ma foi tant pis pour le bonhomme !. Ah ! c’est pas là qu’est ma grande inquiétude, c’est c’que m’a dit l’bourgeois !
Ah ! si j’avais la bonne chance qu’y divorce, c’pendant je l’crois… Tout m’le dit, — parce que… enfin… y a tant d’chose contre le bourgeois, qu’mame Thérèse, dira oui tout d’suite et aussi d’après c’que j’ai pu comprendre mam’ Lefèvre f’ra tout pour la faire consentir à divorcer !… Oui, oui, j’réussirai… j’en suis sûr… ce soir tout s’ra décidé… j’vas quitter la boutique de bonne heure, j’vas m’habiller en dimanche, j’fais d’suite ma d’mande, j’suis accepté oh ! alors je m’trouve l’plus heureux des mortels et j’travaille comme quatre !… allons… Mais… vlà mam’ Lefèvre… oh ! quels yeux !… y a du louche là-dedans.
Scène 9e
Dis donc, mon p’tit Rémi, tu n’as pas vu M. Lefèvre ?
Oui, mam’ Lefèvre, que je l’ai même ben vu.
Comme tu m’dis ça Rémi, d’un air tout drôle, voyons, tu l’as vu ?
Mais oui, Mam’ Lefèvre, que je l’ai vû ici, et puis après ça que j’lai pus vu, parc’qu’il est sorti.
Sorti !… Mais Rémi. tu ne vois donc pas que j’suis sur les chardons… je n’y tiens plus… parle, parle donc, où est-il mon Lefèvre ?