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(Il s’assied et tout en se préparant et se rasant, il parle)

Jocrisse est-il allé au marché ce matin ?

Laflûte

Oui, not’ maître, oh ! il y a déjà longtemps que je l’entends à la cuisine, j’gage qu’il sue à grosses gouttes pour vous faire un bon à déjeuner.

Plumet

Allons, allons, c’est bien… ma foi je ne regrette pas de vous avoir gardé tous les deux, malgré ses folies, je suis content, oui, oui, — Jocrisse va bien, surtout depuis que je l’ai mis à la cuisine et ma foi, il s’en tire à merveille.

Laflûte

Ah ! Dame, not’ maître, c’est pas pour dire, mais, mon cousin Jocrisse, vous aime ben, il me disait encore hier soir : « Tiens, Laflûte, j’voudrais tous les mets les plus rares et savoir toutes les raffineries de la cuisine pour contenter M. Plumet qui a été si bon de me pardonner toutes mes fredaines, toutes mes folies. »

Plumet

Ce pauvre Jocrisse !… Oui, oui, il m’en a diablement fait… Mais, bath ! Tout est oublié !… Ah ! ça, Laflûte viens m’habiller.

(Comme tout l’habillement doit se trouver sur une chaise tout va vivement, pendant qu’il aide M. Plumet, Laflûte a fait des signes à Jocrisse qui arrive tenant de ses deux mains un pot contenant un énorme bouquet de fleurs rouges, jaunes, bleus, blanches, larges feuilles, il est facile de confectionner ce bouquet avec des fleurs artificielles, papier de soie.)