rage, jeune homme… c’est bon signe, tu le verras, et je te le prédis, tu feras ton chemin.
Oui ! oui ! Maintenant partons et allons montrer aux Russes que quoique sortant de la campagne, nous saurons leur faire voir que leurs balles ne nous feront pas peur !… Allons ! mes camarades, en avant, et répétons la belle devise de nos anciens : Aime Dieu et va ton chemin !
Oui ! oui ! Aime Dieu et va ton chemin ! Vive la France !
Adieu, père Lefuté… adieu, Criquet, mauvais conscrit… Je reviendrai décoré ou je serai tombé au champ d’honneur ! (Il va se mettre en rang).
Adieu, M. Lefuté ; consolez bien ma mère ! songez à vos promesses et priez pour moi ! (Il se met en rang).
Le jeune et beau Dunois
Venait prier Marie
De bénir ses exploits.
Faites, Reine immortelle,
Lui dit-il en partant,
Que j’aime la plus belle, Et sois le plus vaillant ! |
bis. |
Scène 5me.
Eh bien ! maintenant, je suppose que tu es content ?