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Dans la chambre était répandue la délicieuse odeur du foie de bœuf au vinaigre, qui mijotait dans un coin de l’âtre, qu’on mangerait tantôt, et dont j’aurais ma part. Mon père allait de temps à autre soulever le couvercle pour goûter et, en léchant bien la cuillère, il disait

— Cato, ce sera bon.

J’écoutais lire mon père, je humais la bonne odeur, et je me rendormis. Qui dort dîne.