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J’en ai pour cinq ans, si je ne guéris pas : j’aurais alors vingt-quatre ans, Klaasje seulement quatorze, et je ne serais plus là ! Ah ! non, non ! je ne veux pas. Il me faut ces médicaments qui me guériront. Le docteur se les fait donner à la pharmacie de l’hôpital : j’en aurai donc toujours.

Quand mes bouteilles étaient vides, j’allais chez le chef de service qui, chaque fois, poussait le verrou.