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KLAASJE CONDAMNÉ
La porte s’ouvre avec fracas ; un homme entre, tenant Klaasje par le bras.
— C’est votre garçon ? Il a cassé ma vitrine ; Si vous voulez payer vingt-quatre francs, c’est bien ; sinon je porte plainte.
— Vingt-quatre francs ? dit ma mère, d’un ton indolent. Impossible, homme, je ne peux, pas les payer.
— Comme il vous plaira, fit-il.
Et il sortit.
— Comment est-ce arrivé ? demandâmes-nous à Klaasje.
— Nous jouions orchestre de la garde civique, sur la vitrine d’une maison vide. Moi, je tenais la grosse caisse ; comme je faisais : « Boum !