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JE QUITTE MA PLACE
Dès mon entrée dans l’impasse, j’entendis les jolies voix des miens, qui chantaient des psaumes en chœur.
Un bien-être m’envahissait. Je précipitai le pas, et entrai chez nous en coup de vent. Les voix se turent dans un couac.
— Comment ! c’est toi ?
— Oui.
— Tu as quitté ta place ?
— Oui.
— Bientje ! zézaya un de mes petits frères, en étendant ses menottes vers moi.
Je le pris sur mes bras.
— Klaasje, Klaasje, je suis revenue.
— Mais je te croyais si bien nourrie dans ton