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à la rencontre de son maître, et raconta, en un langage net, qu’un grand malheur lui était arrivé :

— Boûbeloûbeloûbeloûû !!! Leuêleuêleuêleuêueu !!! Mâwâwâwâââw !

Puis elle sauta dans l’alcôve, et Dirk et elle se mirent à fouiller la paille et à mettre tout sens dessus dessous : mais plus de petits chats !

Il bondit à terre, pâle, et les deux poings levés vers Mina, il bégaya :

— C’est c’est toi, Sosododomite, Sososododomite !

Elle l’écarta de la main, en riant sournoisement de sa figure camarde.

En automne, Baâtje engraissa de nouveau. Dirk lui caressait son ventre blanc, ce qu’elle acceptait en ronronnant. Un jour, on ne la retrouva pas. Dirk et moi, nous remuâmes toute l’impasse, mais Baâtje avait disparu. Le nez en pied de marmite de Mina frémissait. Alors Dirk ne chercha plus.

— Sosodododomite, c’est, c’est toi ! Sososododommite, c’est tttoi !!!

Pendant tout un temps, Dirk bégaya péniblement.