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congé des hôtes de la cabane. Dame Brinker fait sa plus belle révérence. Raff se tient près d’elle ; il a l’air d’un homme, de la tête aux pieds, pendant qu’il serre la main du docteur. À travers la porte ouverte, nous voyons le paysage si uni de la Hollande tout animé par la neige qui tombe.


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CONCLUSION


Notre histoire tire à sa fin. Le temps passe en Hollande aussi sûrement et aussi régulièrement que partout ailleurs ; sous ce rapport il n’y a pas de pays excentrique.

Il a apporté de grands changements dans la famille des Brinker. Hans a traversé les années avec constance et profit, surmontant les obstacles qui se présentaient sur sa route, et poursuivant son but avec toute l’énergie dont il était susceptible. Si le chemin a été pénible souvent, sa résolution n’a jamais faibli. Il se rend compte à présent de la vérité de ce que lui avait dit autrefois son vieil ami dans la chaumière près de Broek : « La chirurgie est une difficile et rude profession. » Mais il est bien vite récompensé par le souvenir de ces autres paroles non moins vraies que les premières : « La chirurgie est une grande et noble science, elle enseigne à révérer les œuvres du Créateur ! »

Si vous étiez à Amsterdam en ce moment, vous pourriez voir le déjà célèbre docteur Brinker allant visiter ses malades dans son propre carrosse ou patinant sur le canal gelé avec ses garçons et ses filles. Vous vous informeriez en vain