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bibliothèque universitaire.

salle des périodiques en fascicules, salle du catalogue, cabinet du bibliothécaire) et de deux magasins de livres. Elle deviendra insuffisante dans quelques années.

Celle des sections de droit et des lettres, au premier étage de la Faculté de droit, mal éclairée et étroite, sera prochainement abandonnée. Ces deux sections occuperont, dès la rentrée de 1910, une partie des bâtiments de l’ancien grand séminaire[1]. Cette nouvelle installation comprendra, au premier étage de la partie centrale du bâtiment, une belle salle de lecture, avec un dépôt de livres parallèle : dans l’aile de la rue Périgord, du côté de la cour, une salle pour les périodiques en fascicules et deux salles de lecture pour les professeurs, et, du côté de la rue, un petit cabinet pour le sous-bibliothécaire, une salle pour le catalogue méthodique et le grand catalogue alphabétique, un cabinet pour le bibliothécaire et une salle de manipulations communiquant avec la salle des expéditions, située au rez-de-chaussée. De vastes magasins de livres, dont une partie seulement sera occupée au début, s’ouvriront au second et au troisième étages. Au premier étage du corps de bâtiment qui borde la rue du Taur, dans la tour de Maurand, et dans le local de la bibliothèque de l’ancien grand séminaire, sont déjà réunis les livres provenant de l’archevêché, du grand séminaire et du petit séminaire, en tout vingt mille volumes environ.

En dehors des accroissements normaux, la Bibliothèque universitaire s’est enrichie, en 1891, des quatre mille volumes de la Société franco-hispano-portugaise, dissoute, et en 1900, de la presque totalité des livres de la bibliothèque de Villefranche-de-Rouergue, comprenant un fonds théologique assez important et un certain nombre d’ouvrages d’histoire et d’érudition, en tout trois mille volumes, la plupart in-folio. En 1906, elle a acquis en bloc les collections de feu M. Tailhade, comprenant surtout des ouvrages relatifs aux langues romanes et à l’histoire locale. Enfin, en 1908, elle à reçu le dépôt des vingt mille volumes des établissements ecclésiastiques supprimés.

  1. Rue du Taur.